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Isolement

    Né à Lyon d’un père Russe, en 1939. « Professeur de russe nommé ici et là, Gabriel Vartore parvient (bien que parfois en catastrophe, au débotté, à l’arraché…) à suffisamment se préserver des fleurs carnivores d’un monde cannibale, pour ne jamais cesser d’exprimer ses extrêmes tendresses, ses compagnonnes de vie, celles qui savent rendre la vie réconciliable.. » Guy Brémond, dans “Hommage”.

 

Recueils :

1973 – Poussières, Chambelland.

            Svaha !, Chambelland.

1975 – Un pourboire de bruissements, Chambelland.

            Secrets d’almanach, Éditions de la Citrouille, H.C., chez l’auteur.

1979 – Blasons du Corps et de l’Âme, Chambelland.

 

Publications numérotées, H.C. :

2001 – Le cœur me titube, Éditions des Oirées, chez l’auteur.

2003 – Frère des naufragés, Éditions des Oirées, chez l’auteur.

 

Publications dans des revues :

Le Pont de l’épée ; Possibles ; Fanal ; Aube ; Travers ; Verso ; Matières, Laudes ; Nadir ; Noah ; Création ; Décharge ; Le pilon ; Garde-fous ; Poésie I; Chaos (2003) ; Poussière de lune (2004) ; Les hommes sans épaules (2001)…

 

Traductions :

Kirsanov – Les cahiers du Sud.

Kliouiev – Verso.

Kliliebnikov – Verso.

 

Publications dans des anthologies :

- Le nouveau bestiaire, Poésie I.

- Poésie à Lyon (Éd. Rougerie), par R. Bécousse.

- Soleil de prières, anthologie de prières du monde entier, par Sylvie Reff et André Stern.

- L’année poétique, Seghers, 1975.

- Poètes lyonnais, Le Journal des poètes, Bruxelles.

- I nuovi poeti lionesi, de A. Genovese, Milan.

- Poésie lyonnaise, Bucarest (Succinta panorama a poeziei lyoneze, rédacteur : Marin Sorescu).

- Les poètes de l’émotion (Anthologie, par Jean Breton).

 

Printemps des poètes 2005

 

“Un souvenir émouvant de couchers de soleil sur la Volga où les russes déclamaient à l’improviste des poèmes”, et l’idée est venue au président d’ATK de faire découvrir à ses concitoyens un aspect non négligeable de la littérature russe... C’est M Gabriel Vartore-Néoumivakine qui assurait “une heure (largement débordée vue la concentration de l’auditoire captivé) de douceur et d’émotion, appréciable parenthèse dans une semaine de travail”.

Gabriel Vartore commençait par rendre hommage à Roger-Arnould Rivière, le “poète maudit” tararien, un “poète du doute débordé par son propre chant” qui se donne la mort à 29 ans.

1/ Pour débuter l’heure de la poésie russe, Gabriel Vartore a choisi quatre poèmes illustrant le fondement universel de la poésie, la mission du poète : “Va brûler le cœur humain par tes vers !” Pouchkine.

2/ Puis un condensé des quatre périodes de la poétique russe : après une expression qui ressemble à nos chansons de gestes populaires ou religieux, vient Lomonossov, le créateur de la langue russe classique. On passe ensuite de la poésie syllabique, à la poésie syllabo-tonique avec Pouchkine (il faut signaler l’importance de l’accentuation tonique de la langue russe...). Enfin, le mètre tonique où se balade dans le ver une syllabe inaccentuée (contrairement au ver libre, le rythme est toujours là).

3/ Pouchkine méritait une partie entière de l’exposé : Rosa Bon a su faire vibrer le cœur de l’assistance avec des extraits de ce monument de la poésie russe – dans la langue d’origine, puis en français.

4/ Enfin, la dernière demi-heure a été consacrée à quelques poètes majeurs... et l’on rejoignait souvent la douleur universelle d’un Roger-Arnould Rivière : qu’elle soit “individuelle” (les suicides d’Essenine, Maïakovski – chantre de la Révolution, mais surtout champion de la poésie épique) ou due aux évènements de l’histoire (le suicide de Tsvétaeva ou la mort de Goumilev – on a entendu les extraits prémonitoires où le poète met en scène la balle de sa propre mort...). L’on pouvait aussi rêver aux images de Klebnikov (Russie, “toute entière un baiser dans le gel”) ou s’amuser des poèmes de ce “récoltant” de mots de toutes les langues russes, et au besoin, inventeur de mots, un peu à l’image de notre H Michaud, la noirceur en moins. L’on pouvait s’amuser aussi des parodies de Nekrassov... L’on pouvait s’émouvoir de poèmes intimistes d’Akhmatova ou adhérer aux messages humanistes de Volochine décrivant les réactions de gens simples aux prises avec une guerre qui les dépasse...

 

En résumé, les récepteurs ont été ébahis par les profondes connaissances littéraires de Gabriel Vartore, passionné de poésie et lui-même poète... Les nombreuses illustrations poétiques lues en russe par Rosa Bon ou la voix chaude de Marina Antonova ont bercé les oreilles. Surprise, au moment de conclure, un auditeur de Konakovo se levait pour déclamer un poème, à l’improviste... La boucle était bouclée, et chacun d’être convaincu par les paroles de Tioutchev : on ne comprend pas la Russie, on croit en elle... Alors jaillit l’émotion...

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