Décès de Jacques Oudot (04/10/2007). Jacques Oudot est mort cette nuit. Il avait 70 ans. Médecin, peintre, il fut adjoint à la culture de Michel Noir, de 1989 à 1995, et vice-président du conseil régional, toujours en charge de la culture, de 1986 à 1998. L’homme, au sourire coquin, maniait les mots et les idées avec aisance et gourmandise, déclamant des discours sans notes et avec force citations. Véritable amoureux des arts, Jacques Oudot a contribué durant ses mandats électifs à la rénovation de l’Opéra de Lyon par Jean Nouvel, à la création de Rhône-Alpes Cinéma, du chèque-culture et de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon.
Jacques Oudot n’est plus. Il avait été l’adjoint à la Culture de Michel Noir et vice-président du Conseil régional, délégué à la culture. Jacques Oudot, ancien adjoint à la culture de Michel Noir de 1989 à 1995 et vice-président du Conseil régional délégué à la culture de 1986 à 1998, chevalier des Arts et lettres, vient de décéder des suites d’une longue maladie. Les principales actions menées dans le cadre de ses fonctions électives ont été la réouverture de l’Opéra de Lyon, la création d’une entreprise de coproduction cinématographique (Rhône-Alpes-Cinéma), la mise en place du Chèque-Culture Rhône-Alpes pour les lycéens, la création de la Biennale Internationale d’Art Contemporain. Né en 1938 à Doncourt, Jacques Oudot avait été reçu au concours d’Internat des Hôpitaux de Lyon en 1965. Major de promotion à l’école d’application du Val-de-Grâce en 1966 il obtient l’habilitation d’oto-rhino-laryngologiste en 1973 avant d’être nommé chef de clinique assistant des Hôpitaux de Lyon en 1975. Il sera ensuite successivement chef de Service ORL à l’hôpital Broussais de Nantes puis médecin assistant ORL à l’hôpital militaire d’instruction Desgenettes à Lyon, médecin thermaliste ORL de 1981 à 1994 à Allevard les Bains et médecin-conseil des Thermes d’Allevard depuis 1998. Peintre amateur depuis l’âge de 15 ans Jacques Oudot avait participé de 1968 à 1982 à de nombreuses expositions. Parmi les réactions, celle d’Hervé Mariton député de la Drôme qui fut président de la commission culture à la région et qui lui succéda en 98 : « Je rends hommage à une personnalité originale, fondatrice d’une vraie ambition culturelle au conseil régional ». L’ancien maire de Lyon Michel Noir, salue pour sa part « un homme, à la fois médecin et artiste, d’une exceptionnelle sensibilité, d’une intelligence fulgurante difficile à suivre parfois, qui savait sensibiliser le conseil municipal pour soutenir toutes les formes d’art. C’était aussi et avant tout un ami fidèle ». Enfin pour Henry Chabert ancien adjoint et député du Rhône, « Jacques Oudot était un visionnaire, exigeant vis-à-vis de lui-même et des autres, qui a marqué la vie culturelle de la ville et la région » De son côté Patrice Begain adjoint actuel aux affaires culturelles et ancien directeur de la DRAC rend hommage avec tristesse à un homme « qui a marqué de manière forte le paysage culturel lyonnais lui apportant une nouvelle dimension par le rayonnement de ses acteurs et de leurs institutions »
Gisèle
Lombard
L’ancien adjoint à la culture de Lyon Jacques Oudot vient de mourir à 69 ans. Médecin ORL, il était également peintre et avait signé plusieurs expositions personnelles en France et en Europe. Adjoint à la culture de Michel Noir, il était également vice président à la Culture au Conseil régional. Pendant ses mandats, il avait travaillé sur plusieurs dossiers assez compliqués : lancement de la Biennale d’Art contemporain, réouverture de l’Opéra, rénovation du Musée des Beaux-arts, déménagement de la Maison de la Danse, création du théâtre de la Croix-Rousse… Des réalisations qui ont donné une place nationale voire internationale à la scène culturelle lyonnaise. Patrice Beghain, l’actuel adjoint à la culture de Lyon, lui a rendu hommage en rappelant son “vrai amour de l’art et des artistes”.
Lundi 8 octobre à 15 h à l’église Notre Dame Saint Vincent (Lyon 1er) : Jean-Jack Queyranne assistera aux obsèques de Jacques Oudot.
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Jacques
Oudot. L’appel des yeux. Pastel sec accompagné d’un texte de
Gabriel Vartore-Néoumivakine. Ed. des Oirées,
2007. Tirage sur vélin, 60 ex. signés et numérotés.
L’appel des
yeux
Le jour, sans l’appel
de nos yeux, se lèverait-il ?
Leur grande soif convoque aussi le vent :
pour les apaiser accourent les astres.
Mais, inexplicablement, la beauté
réserve des inondations, aux cœurs
dont l’abîme est l’effet d’un excès d’amour
ou de son absence.
Gabriel Vartore-Néoumivakine.
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